Le contact et la confiance, les clés de la réussite
Redonner à chacun la confiance nécessaire
Depuis combien de temps la politique française est-elle incapable de nous proposer un vrai projet, un projet passionnant à vivre ensemble, à réussir ensemble ?
On ne nous propose que des lois, encore des lois, qui viennent s’ajouter les unes aux autres et qui forment un mille feuille inextricable pour les justiciables que nous sommes tous.
Des lois qui sont votées, non pas pour réussir ce grand projet mais davantage pour favoriser la réussite individuelle de certains à la prochaine élection.
Les exemples ne manquent pas et on observe une accélération de ce mode d’empilage technocratique. Prenons la Loi Travail, dernier exemple en date. Décidée en hâte, parce que 2017 approche, elle ne satisfait personne. Ni les salariés, ni les chefs d’entreprises. Mais il faut aller vite nous dit le Premier Ministre Manuel VALLS, « parce que le temps est maintenant à l’action ».
Démagogique, démotivant et dépourvu de la moindre utilité. La règle des 3D négatifs !
Il n’y a plus de rêves chez nos élus, si ce n’est peut-être des rêves d’élection, de fonctions, de pouvoir… La politique et ses représentants ont souvent de grandes prétentions mais de petits projets. À mon humble niveau, je souhaite faire miennes les paroles de Martin Luther KING :
« Je fais le rêve qu’un jour la nation se lèvera et vivra selon le véritable sens de ses rêves ».
Rester en contact permanent et étroit avec mes concitoyens tout en conservant mon identité, mes valeurs et ma personnalité
D’abord, je suis une citoyenne et j’ai souvent regretté de voter pour des hommes et des femmes qui n’avaient besoin de moi que le temps d’une campagne.
Nous avons besoin d’être certains que ceux qui nous représentent nous écoutent et se nourrissent de nos expériences, de nos idées, de nos craintes et qu’ils en fassent les leurs.
Les primaires de la droite et du centre auront démontré, par leur très forte participation, que les citoyens sont toujours intéressés par la politique qui les concerne mais seulement par la politique qui les concerne.
Le rejet marqué vise les émetteurs du message politique, décrédibilisés, mais les Français n’ont pas renoncé pour autant à construire et à vivre dans une société meilleure, plus juste et plus centrée sur le citoyen.
Par le biais de mon ouvrage, je souhaite libérer la parole, montrer que des solutions existent et défendre certaines causes que je considère importantes. Je me livre donc sans filtre et sans langue de bois, dans un condensé de passion, d’action et d’émotion.
Je regrette, à titre personnel, le manque d’implication de la société civile dans le débat d’idée politique et j’observe au quotidien trois comportements distincts :
1
Les citoyens que je rencontre ressentent une indifférence des politiques à leur égard et considèrent que la société civile n’est pas prise en compte comme une réponse possible aux problèmes du pays. Le plus souvent, ils répondent à cette indifférence par un rejet et une méfiance non dissimulée envers les professionnels de la politique, ce qui se traduit au mieux par une abstention et au pire par un vote FN.
2
Une posture d’attente : Nombreux sont ceux qui attendent d’avoir la certitude qu’ils ont été écoutés, pris en considération et qu’on leur donne concrètement la possibilité d’être acteurs et contributeurs d’un projet politique avant de se positionner pour un candidat ou pour un autre.
3
Une envie d’agir ou de contribuer sous-exploitée : faute de canaux de communication clairs et d’interlocuteurs identifiés et reconnus par eux, les électeurs issus de la société civile, souvent peu politisés mais sensibles à la situation de notre pays, oscillent entre frustration et résignation et restent inaccessibles.
Pour marquer mes convictions et mes engagements, découvrez quelles ont été les actions mises en place :
« Chantiers du cœur », un événement organisé par la FFB du Bas-Rhin
Établissement d’un partenariat entre la FFB 67 et l’association de Marthe pour donner aux enfants malades l’occasion de partir en vacances.
Procéder à la construction d’une maison adaptée au handicap de Chloé grâce à un appel lancé aux artisans et aux entreprises du bâtiment du Bas-Rhin.
Lutter contre la tentation du repli identitaire et assurer à tous la sécurité dans le respect de chacun
Le plus grand problème auquel une démocratie doit faire face est l’ignorance qui conduit à la peur de l’autre.
Les dérives identitaires sont multiples. Elles touchent souvent de personnes les plus démunies, celles qui souffrent le plus, les plus fragiles car elles sont en recherche d’une reconstruction de la fierté, de l’estime de soi et d’une demande de respect et de reconnaissance. Le travail identitaire se fait souvent dans un petit espace relationnel, on tombe sur un petit nombre de personnes dont on reconnaît qu’elles ont les mêmes idées que soi
En montrant du doigt ces boucs émissaires, responsables de tous les maux dont souffre le pays : « les autres », les mouvements populistes profitent de cette situation qui engendre la peur pour gagner en puissance. Faisant fi du pourquoi de ces mutations sociétales, ils donnent au peuple des réponses partielles qui, au final, aboutissent à un repli identitaire.