Le monde économique, la justice sociale et le système éducatif, trois éléments fondamentaux

Redonner aux banques les moyens de soutenir l’activité économique

Et recréer les conditions d’une relation positive entre tous les acteurs tant dans le monde économique que les particuliers avec le secteur bancaire

Le secteur bancaire joue de toute évidence un rôle central dans l’économie. Cette importance repose tout à la fois sur la solidité des institutions qui le compose et sur la confiance qu’il inspire.

Mais les banques sont aussi et par nature des entreprises encore plus fragiles que d’autres ; l’autorégulation du marché n’assure pas l’équilibre et les faillites bancaires peuvent avoir davantage de conséquences négatives sur la société que celles intervenant dans d’autres secteurs.

Par conséquent, le fonctionnement du secteur bancaire appelle une intervention publique forte afin d’en assurer la bonne régulation.

La condition première de l’efficacité d’une banque réside dans sa capacité à pouvoir s’appuyer sur suffisamment de fonds propres par rapport au montant des crédits et encours distribués.

Cela demande un contrôle draconien qui a pour conséquence directe la restriction de l’intervention des banques en matière de financement.

D’une manière générale, on constate que le durcissement des conditions d’octroi du crédit a été plus marqué pour les TPE PME que pour les grandes entreprises.

Sur le terrain, cela se traduit par des exigences croissantes des banques, que ce soit en termes de garanties supplémentaires et personnelles et/ou de cofinancements avec pour objectif de limiter la prise de risque.

Des solutions alternatives existent pourtant en matière de cautionnement et de garanties, telles que celles proposées par des organismes comme la SIAGI (société de caution mutuelle des petites entreprises) ou la BPI (Banque Publique d’Investissement).

A ces exigences nouvelles et multiples pour les entreprises viennent s’ajouter un allongement des délais de réponse aux demandes ou encore une réduction totale ou partielle des crédits ou des facilités de trésorerie.

Le constat est simple, l’absence de statistiques publiques fiables et détaillées sur l’évolution du crédit par taille d’entreprise rend presque illusoire toute tentative de mesure précise de l’évolution des encours réellement octroyés à ces catégories d’entreprises.

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Renforcer la performance du système éducatif et de la formation des jeunes

La République a construit l’école et l’école instruit les enfants de la République. C’est ce lien qui explique l’attachement fort de nos concitoyens à la question de l’enseignement et à celle de la formation.

Le constat que nous pouvons faire de notre système éducatif en 2016 est celui d’un échec total. Sans direction, sans projet et sans vision, les réformes se succèdent, s’ajoutent les unes aux autres ou annulent les précédentes, sans aucune réflexion sur le fond.

L’Éducation Nationale, guidée par ses ministres successifs, se fourvoie depuis plus de trente ans. Elle prône depuis les années 1990 le développement des compétences des élèves au détriment du développement de leurs connaissances.

Et elle commence seulement aujourd’hui à se rendre compte qu’il est difficile voire impossible d’acquérir des compétences sans avoir au préalable acquis les connaissances nécessaires !

Je reste cependant persuadée que l’enseignement est l’outil qui doit corriger les inégalités sociales.

Ainsi, « à talent égal mais à situation sociale inégale », l’enseignement doit rétablir l’égalité des chances. L’école est pour chaque parent que nous sommes la promesse d’un avenir meilleur pour nos enfants. De ce fait, ma conception de notre système éducatif est rigoureusement la même que celle que je développe pour la société toute entière.

L’épanouissement n’est pas au programme pourtant il est l’élément moteur de la réussite d’une vie d’adulte.

Étant persuadée que ce sont pour les jeunes de demain que nous agissons aujourd’hui, voici un exemple d’événement organisé par la FFB du Bas-Rhin : « Grand village BTP sur la Place Kléber » : le 13 mai 2016.

Il s’agit d’un événement créé dans le cadre de l’opération « Un toit pour l’Emploi » à destination des jeunes et des personnes en recherche de nouvelles voies professionnelles.

Faire de la justice sociale et de son modèle français une force et non plus un poids

Le moment est grave. Notre pays traverse encore des périodes difficiles. Les Français dans leur immense majorité ne s’en sortent pas. Ils vivent de plus en plus nombreux dans la précarité.

Je suis depuis toujours convaincue que la justice sociale est un pays qui ne laisse aucun de ses enfants sur le bord de la route et qui a la volonté de corriger en permanence les inévitables inégalités. Il est inconcevable de prétendre contribuer à une société plus juste sans en même temps affirmer une égale considération pour tous les citoyens. Égalité des droits, égalité des chances et égalité de situation : la somme de ces principes crée la justice sociale.

Ce que je propose :

• Je souhaite l’égalité de tous les citoyens devant la loi.

• Je souhaite une harmonisation des régimes sociaux entre le privé et le public. Il ne faut pas se voiler la face indéfiniment, même si on comprend que les privilèges de certains régimes soient plébiscités par leurs bénéficiaires.

Soyons réalistes !

Il faut se rendre à l’évidence cela ne peut plus durer sans contribuer fortement au déclin du système entier et à l’avenir de nos enfants.